- La prévention quaternaire vise à protéger les patients (et même la population en général) de la surmédicalisation, notamment d’interventions médicales invasives ou abusives
- Elle se centre sur les priorités du patient et sur les ressources locales du système de soins
- Elle est basée sur un concept qui s’oppose à une médecine maximaliste, du au disease mongering et à la « marchandisation du bien-être »
- Elle valorise la capacité du médecin à s’abstenir d’agir, de renoncer à des mesures diagnostiques tests et à certaines interventions thérapeutiques dans l’intérêt du patient
- Elle respecte notamment le principe éthique de non-malfaisance
- On restitue au patient d’avantage de responsabilité en orientant la démarche clinique selon leurs objectifs, même (et parfois surtout) s’ils paraissent en décalage avec ceux du clinicien
A lire :
- Widmer D, Herzig L, Jamoulle M. Prévention quaternaire: agir est-il toujours justifié en médecine de famille. Revue Médicale Suisse. 2014;10:1052-1056
- Martins C, Godycki-Cwirko M, Heleno B, Brodersen J. Quaternary prevention: an evidence-based concept aiming to protect patients from medical harm. The British Journal of General Practice. 2019;69:614
Categories: Politique et santé publique
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