Selon cette théorie les personnes avec addiction présentent des problèmes psychologiques préexistants. Ceux-ci peuvent être dus à des expériences négatives de la petite enfance, à des particularités génétiques ou à des interactions entre ces deux facteurs. Les conduites addictives pourraient, selon cette théorie, soulager les souffrances qui découlent de ces souffrances psychologiques.
L’automédication se ferait par des effets d’anesthésie affective, par réduction des affects négatifs, par distraction ou par des effets positifs compensatoires.
Comme les différentes drogues ont des effets distincts, elles peuvent être utilisées pour des raisons différentes. Selon l’hypothèse de l’automédication, le choix d’une drogue particulière n’est pas accidentel ou fortuit, mais plutôt le résultat de l’état psychologique des individus. La drogue choisie apporte à l’utilisateur un soulagement spécifique à sa souffrance.
Attention !
Le terme automédication est également utilisé pour désigner d’autres l’administration de médicament qui ont une AMM.
- Selon une définition de l’OMS, l’automédication est le traitement de certaines maladies par les patients grâce à des médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance, sûrs et efficaces, dans les conditions d’utilisation indiquée.
- Les substances les plus largement utilisées en automédication sont les médicaments en vente libre (over the counter) utilisés pour traiter des problèmes de santé courants, ainsi que les compléments alimentaires. Ce des médicaments qui ne nécessitent pas d’ordonnance médicale.
À lire :
– West R. European Monitoring Centre of Drugs and Drug Addiction (EMCDDA), Insights. Models of Addiction. 2013