Free-to-Play (F2P)

Appellés aussi : Freemium, Free2Play, Jeux gratuits 

Ce terme désigne les jeux vidéo que les usagers peuvent jouer gratuitement  

Les F2P se distinguent ainsi des jeux vidéo Pay to Play (P2P) qui sont à priori payants 

  • Les F2P peuvent cependant mettre en œuvre des techniques de monétisation qui se rapprochent de celles des jeux d’argent 
  • Le principe des micropaiements est typique des F2P (jeux gratuits avec options d’achats) 
  • Les modèles Pay to Play et Free-to-Play ne sont cependant pas mutuellement exclusifs, un même jeu pouvant être proposé à la fois en version P2P et en version F2P 

Facteurs qui incitent le joueur à faire des micro-transactions :  

  • La frustration 
    • Le niveau de difficulté augmente avec la durée du jeu.  
    • Il sera proposé alors au joueur des moyens (objets, personnages, sorts, ressources, etc.) qui vont lui permettre de dépasser les difficultés dans le jeu et ainsi de vaincre sa frustration en les achetant (principe du Pay to Win = payer pour gagner) 
  • L’engagement 
    • Consiste à faire devenir le jeu une habitude quotidienne.  
      • Le gain journalier d’avantages (quêtes journalières par exemple) ou bien la construction étalée dans le temps d’un bâtiment. 
  • Les In-App Purchases (= les achats en jeu) 
    • Objets que le joueur peut acheter via des micro-transactions, souvent dans une boutique virtuelle intégrée au jeu :  
      • Les boosters : objets de ” triche “. Permettent de surmonter facilement un obstacle dans le jeu 
      • Le blocage de l’affichage des publicités 
      • Des nouvelles « vies », qui permettent de jouer au-delà de la « mort » dans le jeu 
      • Des niveaux supplémentaires (extensions)  
      • Etc. 
  • Pay toWin (=payer pour gagner)  
    • Consiste en l’achat d’objets pour avoir un avantage dans le jeu  

La plupart des F2P présentent trois manières qui permettent aux joueurs non payants d’acquérir de la monnaie virtuelle – nécessaire à l’achat de biens virtuels – sans recourir aux micro-transactions, c’est-à-dire sans payer en argent réel 

  • Réaliser des missions ou des tâches (souvent répétitives) : le Grinding 
  • Visionner des vidéos publicitaires, pour continuer à jouer : le View to Play 
  • Impliquer ses amis sur les réseaux sociaux (p.ex. Meta ou Instagram) dans le jeu : le Share to Play 

A lire : 

  • Evans E. The economics of free: Freemium games, branding and the impatience economy. Convergence. 2016 Dec;22(6):563-80. 
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